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Fariboles & Calembredaines
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21 janvier 2009

Marketing viral et blabla littéraire sans intérêt majeur

Bien qu'il soit sorti il y a maintenant plus d'un an, Tourville, le premier roman d'Alex D. Jestaire, ne veut pas mourir. Et son auteur continue à essayer de le faire connaître en investissant les moindres méandres du web 2.0.

Dernière trouvaille : une revue de presse sur Dailymotion :


Bienvenue à Tourville
envoyé par alexjestaire

On pourrait croire que je vous dis ça pour aider ce brave Alex à sauver les derniers exemplaires de son livre du pilon, mais non. C'est beaucoup moins altruiste que ça.

Parce que voyez-vous, à côté des citations de grands noms de la presse comme Le Figaro, Fluctuat.net ou 20 minutes, on trouve une phrase tirée de l'éloge que j'ai consacré à Tourville dans le blog que vous lisez actuellement (la loupez pas, c'est autour de 3 min).

Avouez qu'il aurait été dommage de ne pas partager avec vous ce petit moment de gloire.

Il est certes difficile de garder la tête froide lorsque l'on apprend que l'on a rejoint le cercle très fermé des faiseurs d'opinion sans même s'en rendre compte, mais je sais raison garder, et je tâcherai de rester toujours aussi intraitable dans mes choix éditoriaux. Ce n'est pas parce que tous les plumitifs de la place de Paris se connectent désormais à Internet en tremblant, de peur que ma sentence sur leur production soit trop cruelle, que je me laisserai influencer.

Hélas, cette intransigeance a un prix. En effet, les lecteurs attentifs auront sans doute remarqué que depuis le billet sur Tourville, je n'ai plus parlé bouquins. Bon, il faut dire que ces derniers temps, j'ai peu lu de romans, et encore moins de nouveaux romans. En fait, je crois bien que depuis Tourville, le seul que j'ai lu (je veux dire: lu en entier. Parce que j'ai essayé A contre-jour de Pynchon, mais j'ai très vite renoncé), c'est La pluie avant qu'elle tombe, de Jonathan Coe (mais si, je vous avais parlé de son Testament à l'anglaise, y'a pas mal de temps). Et je refuse d'en parler ici, comme je refuse de parler d'In Rainbows de Radiohead, ou du dernier dEUS, The Dears ou Sigur Ros, et ce pour la simple et bonne raison que je déteste être déçu par des gens que j'ai aimé, et que je râle déjà beaucoup trop dans ce blog.

Par contre, j'ai relu Haute Fidelité de Nick Hornby la semaine dernière, et c'est toujours un très bon livre, drôlement réconfortant.

Voilà.

Je suppose que, vu la durée de vie actuelle des livres en librairie, si vous cherchez Tourville, vous aurez du mal à le trouver. Peut-être sortira-t-il un jour en poche, on aura qu'à demander à Alex la prochaine fois qu'il passera par là.

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Commentaires
F
Voilà un commentaire bien triste qui en dit long sur l'injustice de la vie (même si je dois reconnaître que cette déclaration d'amour m'émeut aux larmes, mais ça, c'est mon côté fillette).<br /> <br /> Te laisse pas abattre enfin ! Contrairement aux idées reçues, le fromage de chèvre n'a jamais réglé aucun problème.<br /> <br /> (Soit dit en passant, j'ai un ami éleveur de chèvres dans les Vosges. Si ça t'intéresse que je te mette en rapport ...)<br /> <br /> Quoiqu'il en soit, c'est quand même scandaleux que Tourville sorte pas en poche. Prétendre que, parce qu'il ne s'est pas assez vendu, il ne va pas sortir dans un format qui lui permettrait d'avoir une deuxième vie et, donc, de se vendre, c'est un argument plutôt tordu.<br /> <br /> Enfin, si tu veux lancer une pétition pour la sortie en poche de Tourville, fais-moi signe.
J
Halala Fred, dans la grande foire aux quinze secondes de gloire, nous faisons tous les deux belle figure... Puisque tu le demandes, et bien non, Tourville ne sortira pas en poche, passkil est trop long et qu'il s'est vraiment trop mal vendu (dixit mon éditrice, qui n'a d'ailleurs pas jugé bon de m'inviter à le défendre au Salon du Livre cette année). C'était-y pas Snake Plissken qui disait que "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes"? Je n'ai lu qu'un seul Paul Auster dans ma vie, et je me suis fait chier comme un rat mort - encore un mec qui écrit pour plaire aux filles. Donc résumé: sur les quelques 3000 copies de Tourville tirées originellement, il s'en est vendu 120 sur l'année 2008 - et ces quelques lecteurs, je le dois sans doute à toi et aux 3 autres "faiseurs d'opinion" présents dans la vidéo - alors rispect. Perso je suis grillé dans le monde de l'édition - j'ai décidé de lâcher l'affaire et d'aller faire des fromages de chèvre dans le Quercy. Je te tiendrai au courant... Ah oui, et aussi: je t'aime. Tchousse. Jestaire.
F
Ouais, ouais, je sais pour In Rainbows, tu me l'as déjà dit.<br /> <br /> Quant à écrire sur des livres, encore faudrait-il que j'en lise qui me donnent envie d'en parler et de donner à d'autres l'envie de les lire (et c'est pas avec le dernier Paul Auster que ça va arriver).
H
enfin la reconnaissance a sonne a ta porte vieux fred !<br /> <br /> c est merite!<br /> autant que ton auto-critique sur le fait que t en branle pas une cote literaire depuis ce coup d eclat, qui donnait franchement envie de lire le livre !<br /> <br /> D ailleurs, je ne vais pas me priver de faire remarquer ( car tu attends surement que l un des fideles le fasse) de faire remarquer donc que pour finir ce catalogue de critiques de presse pour finir sur un point d orgue, un uppercut qui enfonce definitivement le clou sur le fait que c est un livre ultime, eh bah ouais : il a fini le tour d horizon, conclut le marche, lacher les chiens, donner l assault final avec LA replique qui resume, clos le marche et tue tout, par ta prose. ta prose, fred, rien que ca !<br /> felicitations.<br /> <br /> ps: je suis loin d etre d accord avec toi sur in rainbows.
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