Marketing viral et blabla littéraire sans intérêt majeur
Bien qu'il soit sorti il y a maintenant plus d'un an, Tourville, le premier roman d'Alex D. Jestaire, ne veut pas mourir. Et son auteur continue à essayer de le faire connaître en investissant les moindres méandres du web 2.0.
Dernière trouvaille : une revue de presse sur Dailymotion :
Bienvenue à Tourville
envoyé par alexjestaire
On pourrait croire que je vous dis ça pour aider ce brave Alex à sauver les derniers exemplaires de son livre du pilon, mais non. C'est beaucoup moins altruiste que ça.
Parce que voyez-vous, à côté des citations de grands noms de la presse comme Le Figaro, Fluctuat.net ou 20 minutes, on trouve une phrase tirée de l'éloge que j'ai consacré à Tourville dans le blog que vous lisez actuellement (la loupez pas, c'est autour de 3 min).
Avouez qu'il aurait été dommage de ne pas partager avec vous ce petit moment de gloire.
Il est certes difficile de garder la tête froide lorsque l'on apprend que l'on a rejoint le cercle très fermé des faiseurs d'opinion sans même s'en rendre compte, mais je sais raison garder, et je tâcherai de rester toujours aussi intraitable dans mes choix éditoriaux. Ce n'est pas parce que tous les plumitifs de la place de Paris se connectent désormais à Internet en tremblant, de peur que ma sentence sur leur production soit trop cruelle, que je me laisserai influencer.
Hélas, cette intransigeance a un prix. En effet, les lecteurs attentifs auront sans doute remarqué que depuis le billet sur Tourville, je n'ai plus parlé bouquins. Bon, il faut dire que ces derniers temps, j'ai peu lu de romans, et encore moins de nouveaux romans. En fait, je crois bien que depuis Tourville, le seul que j'ai lu (je veux dire: lu en entier. Parce que j'ai essayé A contre-jour de Pynchon, mais j'ai très vite renoncé), c'est La pluie avant qu'elle tombe, de Jonathan Coe (mais si, je vous avais parlé de son Testament à l'anglaise, y'a pas mal de temps). Et je refuse d'en parler ici, comme je refuse de parler d'In Rainbows de Radiohead, ou du dernier dEUS, The Dears ou Sigur Ros, et ce pour la simple et bonne raison que je déteste être déçu par des gens que j'ai aimé, et que je râle déjà beaucoup trop dans ce blog.
Par contre, j'ai relu Haute Fidelité de Nick Hornby la semaine dernière, et c'est toujours un très bon livre, drôlement réconfortant.
Voilà.
Je suppose que, vu la durée de vie actuelle des livres en librairie, si vous cherchez Tourville, vous aurez du mal à le trouver. Peut-être sortira-t-il un jour en poche, on aura qu'à demander à Alex la prochaine fois qu'il passera par là.